"Ready for the weekend" - Calvin Harris

Publié le par The Texas Chainsaw Mascara

It was acceptable in the 90s!

Doctor Alban
is playing at my house!



Oui, les bons mots sur les anciens tubes de Harris vont aller bon train sur les couvertures des Inrocks et de Libé. Car en effet, après "I created disco", ce deuxieme disque du nouveau prodige pop anglais aurait parfaitement pû s'intituler "I created eurodance".
Le single balancé au printemps, "Im not alone", avait amorcé ce virage boom boom, lorsque, après le premier couplet, des synthés furieux de fête foraine et un big beat à l'anglaise lancent le morceau sur orbite.
Calvin: "Les charts anglais sont dominés par les Américains, Ciara, les Pussycat Dolls, Lady Gaga, donc si je peux leur piquer la place un petit moment c'est tant pis pour eux!"

L'album s'ouvre sur la chanson "The Rain", lancée par un saxo rappelant le "let's dance" de Bowie, qui laisse vite place à une instru electro gonflée à bloc. Mais quand les chants et le synthé arrivent, on repense bel et bien à "Let's Dance". "These are the good times in your life, so put on a smile and it will be allright", chante Calvin avec un optimisme sincère. Voilà le message, ce disque est fait pour vous rendre heureux. Le saxo revient, soulignant le propos, et les mouvements qu'esquisse votre bassin ne trompent pas.

Deuxième chanson, nouveau single éponyme, "Ready For the Weekend". On comprend que Calvin a laissé de côté le son funk synthétique de "I created disco" pour se tourner vers des mélodies franchement pop et même... dance. Exemple: le refrain de ce tube, kitchissimo.
"Stars come out" (première chanson du coming next de la rentrée du Grand Journal) rappelle encore le Bowie white soul dans la beauté des mélodies, mais alors croisé avec S Club 7 sous MDMA.
"Blue" commence comme une ballade accompagnée à la guitare, mais évidemment ça dérape en gros monstertruck electro.
Des morceaux comme "Flashback", "Worst day",  "Limits" ou "Yeah Yeah Yeah La La La" sont à fond rave, bariolés de fluo sans honte aucune, traversés de passages cheesy pop de lover, pouvant faire passer Robbie Williams pour un vrai dur.
En fait, ces refrains FM semblent être des tubes de teen pop 90s joués en acceleré, avec fulgurance et à perdre haleine. Ce nouvel album rapproche finalement Calvin Harris d'un petit nouveau from UK qui joue ce même genre de digital-variet' ultraspeedée: le jeune Frankmusic.
Vers la fin, l'instrumental "Burns night" ralentit le tempo pour un slow spacial, habité par les volutes fantomatiques de Air, éclairé au sabre laser qui, une fois encore, peut faire penser à Bowie
.
Tube de l'été 2008 en Angleterre, "Dance wiv me" en duo avec Dizzee Rascall, est présent au tracklisting, et dénote un peu, mais bon on va pas se plaindre, le morceau est excellent.

Voilà donc un album truffé de tubes béats et entrainants qui rappellent l'explosion de l'ecstasy, la piano-house ou le Madchester rock qui s'acoquinait avec la disco.
"Ready for the weekend" est le disque indispensable de vos excès de fin de semaine et Calvin Harris, pas à pas, devient un incontournable de la fun music. Ne manquez pas ces deux nouveaux clips pour "I'm not alone" et "Ready for the weekend", géniaux.
Katy Perry, la chanteuse qui embrasse dés fois des filles, aurait d'ailleurs déjà supplié Calvin par Facebook interposé pour qu'il lui compose son prochain album...





Pochettes des deux singles



Publié dans Reviews -{ }-

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article